Alors que la transition écologique devient un enjeu mondial de taille, les écoles d’ingénieurs s’adaptent pour fournir un cadre optimal à la préparation des futurs experts, qui auront la lourde tâche de bâtir une industrie plus responsable.

Former à la technique, mais aussi au sens. C’est l’adage qui domine depuis quelques années dans les formations des établissements supérieurs. Ce virage est porté par une triple exigence : répondre aux attentes des entreprises, à celles des étudiants de plus en plus engagés pour un développement plus durable, et enfin aux enjeux planétaires. Pour y répondre, de nombreuses écoles deviennent des vitrines de la transition.

L’École des Mines-PSL illustre cette dynamique grâce, entre autres, à son parcours Ingénierie et Gestion de l’Environnement (IGE) : une formation pluridisciplinaire de haut niveau dédiée à la gestion de projets en développement durable. La transition écologique, dans ce cadre, n’est plus un bonus, mais un axe structurant de la pédagogie. Les étudiants qui choisissent cette formation deviennent alors spécialisés sur cette question, une preuve de l’élan de prise de conscience et de l’engouement chez les jeunes et chez les professionnels pour cette question de transition écologique.

L’École des ponts et chaussées propose, elle, un mastère accrédité par la CGE (Conférence des grandes écoles), spécialisé en politiques et actions publiques pour le développement durable. Les élèves ingénieurs y sont formés à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques publiques axées sur le développement durable, ainsi qu’au management de projets ou de situations complexes liés à ces enjeux. Ainsi, ces futurs ingénieurs en devenir cherchent aussi à intégrer la sphère décisionnaire nationale afin de changer les choses, et cette école propose ainsi de leur en donner les moyens.

Pour d’autres écoles, les futurs ingénieurs sont formés avec la double casquette de leur domaine d’expertise et de la durabilité qui lui est associée. C’est le cas d’AgroParisTech, pour qui les futurs ingénieurs doivent acquérir des compétences dans l’un des quatre domaines proposés : productions, filières, territoires pour le développement durable ; ingénierie des aliments, biomolécules et énergie ; gestion et ingénierie de l’environnement ; et enfin ingénierie et santé. Une formation qui se veut alors complète et soucieuse de l’avenir de l’homme et de la planète.

Ces initiatives traduisent l’ambition croissante des écoles à façonner des profils tournés vers l’avenir. Parmi elles, SupBiotech se distingue par son approche singulière. Créée en 2004, SupBiotech est une école d’ingénieurs spécialisée dans les biotechnologies. À la croisée de l’innovation et du vivant, elle forme chaque année les futurs ingénieurs et experts engagés, à travers des cursus ancrés dans les grands enjeux de durabilité.

Mehdi Arrais

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